Conte moi le monde…


Trafic de coca
2 juin 2008, 22:42
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En Bolivie et au Perou, la feuille de coca n’est pas illegale. Tout le monde en mache ou boit des infusions a base de coca (mathe de coca).
Dans les Yungas, vers Cochabamba ou vers SantaCruz, les narcotraficants constituent un vrai contre pouvoir. Ils sont capables de bloquer des regiosn entieres pour protester contre une mesure qui leur est desaventageuse.
Nous avons pu toucher du doigt l’ampleur du trafic en allant a la poste.
En effet, a la Paz, nous avons voulu envoyer toutes les jolies affaires que nous avions achetes pàr colis en France. En arrivant, on nous envoie dans une salle "Emballage". Ben, non, on dit, il est deja emballe notre colis. On a tout range dans un joli carton! Si, si, il faut le remballer, on nous dit. Tout de suite, nous pensons : protection contre le vol possible dans les cartons! Et bien non, il est plus question de protection de l’interieur du carton contre l’insertion de paquets de cocaine pour passer les frontieres avec les pays comme la France!
C’est sur, nous n’avons pas les memes reflexes!
 
Du temps des Incas, la Paz etait la plauqe tournante du troc, on echangeait des fruits contre des feuilles de coca. Aujour’dhui, la Paz est devenue une plaque tournante de la drogue….


Passage au Perou
2 juin 2008, 22:36
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Aujourd’hui, nous avons dit aurevoir a la Bolivie pour passer la frontiere Peruvienne. Passage de frontiere a pied comme on aime. Surtout passage mega facile avec controle leger de nos passeports. Y’a pas a dire etre francais, ca aide.
A la frontiere


La Bolivie retient son souffle…
2 juin 2008, 22:34
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Dimanche, ont eu lieu deux autres referendums dans deux differentes villes pour sonder la population sur leur volonte d’obtenir l’autonomie face au gouvernement de la Paz. Apres Santa Cruz et le vote positif de la population, c’est un coup dur pour le gouvernement d’Evo Morales.
Aujourd’hui, tous les yeux sont tournes vers l’assemblee constitutionelle qui, courant juin, doit etudier la possibilite de changer la constitution, condition sine qua non pour permettre a ces villes d’obtenir legalement l’autonomie. En effet, a date, la constituion bolivienne ne le permet pas.
Les 80% des Boliviens qui n’habitent pas dans les regions riches, demandeuses d’autonomie, retiennent leur souffle et esperent que l’assemblee vote contre le projet. Beaucoup sont confiants car la majorite des personnes siegeant a l’assemblee auraient apparemment plus a perdre si les villes accedaient effectivement a l’autonomie.
 
Les politiciens des villes en question font preuve de beaucoup de demagogie pour arriver a leur fin. A Santa Cruz, par exemple, pour obtenir de la population un vote positif, les politiciens avaient promis de doubler le "RMI" bolivien. Au lieu de 70 dollars, ils proposaient de la passer a 140! La proposition avait seduit… bien entendu, a date, aucune mesure n’a ete prise alors que la population a vote OUI.
 
Nous notons, quand meme, une liberte de la presse en Bolivie. Cela n’empeche pas les gros bonnets d’arroser les journalistes pour obtenir le soutien des medias et ainsi influencer massivement la population. Mais bon c’est deja mieux que rien!


L’education face a l’or du tourisme
2 juin 2008, 22:23
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En Bolivie, comme d’en beaucoup des pays que nous avons traverse, l’ecole bien qu’obligatoire ne peut pas recevoir tous les enfants. Beaucoup donc ne sont pas scolarises par leurs parents et sont mis au travail tres tot. Ainsi, a Sucre, notamment, les petits cireurs de chaussures pululent dans la ville et nous les croisons le soir dormons par terre a l’entree des magasins fermes.
Mais, au dela de cette misere et de cette detresse, est apparu en parallele du developpement touristique un autre probleme majeur : les enfants qui delaissent l’ecole pour aller tendre la main aux touristes ou proposer leur service comme guide. C’est bien entendu bien plus lucratif pour eux … et pour les parents qui les poussent derriere a profiter de la situation. Ainsi, sur l’ile du soleil au large de Copacabana, sur les bords du lac Titicaca, nous avons croise tellement d’enfants completement pervertis par l’industrie du tourisme. Cela commence des qu’ils peuvent parler et reclamer de la plata (argent) ou un caramelito (bonbon). Des 5 ans, grosse evolution, ils proposent de poser pour une photo pour quelques bolivianos. Et a 10 ans, ayant abandonne l’ecole (quoiqu’ils en disent), ils s’improvisent guide ayant appris par coeur trois dates historiques et deux phrases en anglais!!! Et le plus fort c’est qu’ils refusent alors de parler aux Gringos si ils ne recoivent pas une petite piece en echange.
La question est la : quel avenir pour ces enfants?
 
Sur la meme ile, nous avons eu la chance de sejourner avec une gentille famille. Et nous sommes partis avec deux filles du village faire un tour en barque.

Future guide Le tour en barque

A la question, que voulez-vous faire plus tard? Du TOURISME! Mais, la, c’est dit avec beaucoup d’innocence et surtout beaucoup de faux espoirs que nous faisons miroiter par notre venue. Le drame est que les anciens metiers, porteurs des traditions et du savoir d’avant, disparaissent. C’est donc toute la culture de ces peuples qui part en fumee progressivement.
 

Portage comme au Nepal La Bolivie

L’impact que nous, touristes, avons sur les pays que nous traversons, est fort. Et nous nous sommes faits cette reflexion dans beaucoup d’endroits. Nous nous sommes beaucoup interroges sur la notion de don : dans quelle mesure? A qui? Comment?
Finalement, nous avons tranche : nous ne donnons pas de l’argent surtout pas aux enfants. Nous preferons acheter de l’artisanat par exemple.
Le tourisme permet a des pays comme la Bolivie de se developper et de tirer enfin profit de la richesse de leur pays. Mais, il nous faut toujours avoir en tete que notre comportement influence forcement ceux avec qui nous entrons en contact.

L'ile du soleil au loin